en partenariat avec

     

Conférenciers

 

Martin Yelkouni

Directeur général de l’Institut d’appui au développement (IAD, Lyon, France), Martin Yelkouni est docteur en économie de l’Université Clermont Auvergne (France) et spécialisé en économie de l’environnement et des ressources naturelles. Il est également titulaire d’une habilitation à diriger les recherches de l’Université Paris 8. Il s’intéresse, entre autres, à la gouvernance des ressources naturelles renouvelables, au rôle des institutions dans le développement, à la gestion des déchets, à l’économie verte et circulaire, etc. Depuis plusieurs années, il est professeur associé dans des programmes internationaux de formation de 3ème cycle (Agrinovia et Cerpamad à Ouagadougou, Wascal et CEA-CCBAD à Abidjan…). De 2011 à 2021, Martin YELKOUNI a été directeur du département environnement de l’Université Senghor en Alexandrie (Egypte). Martin Yelkouni a conçu et mis en place, avec l’Institut de la francophonie pour le développement durable, plusieurs formations en ligne (MOOC) sur l’environnement. 

 

Mary Teuw Niane 

Mary Teuw Niane est professeur titulaire de classe exceptionnel de mathématiques. Il est spécialisé en équations aux dérivées partielles, modélisation et contrôle des systèmes distribués. Il a encadré ou co-encadré une trentaine de thèses de doctorat en mathématiques. Il fut directeur de l’Unité de formation et de recherche de sciences appliquées et de technologie et recteur de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, Sénégal. Il fut aussi ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal de 2012 à 2019. Il est membre de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal, membre du Conseil d’Administration du Centre international de mathématiques pures et appliquées  (CIMPA). Il est membre du jury international de l’Agence nationale de la recherche de France. Il préside le Conseil d’administration de la Société des pétroles du Sénégal et le Comité consultatif du projet Young Africa Works Sénégal de la Fondation Mastercard. 

 

Suzanne Hirschi

Suzanne Hirschi vit en France, son pays d’adoption où elle a fait ses études supérieures en arts décoratifs puis en architecture. Architecte DPLG, elle a acquis une riche expérience professionnelle dans l’exercice salarial puis libéral. Son activité professionnelle a été essentiellement centrée sur l’étude et la revitalisation des centres anciens et la réhabilitation du bâti existant. Depuis 1982, elle est enseignante dans les écoles d’architecture françaises, à Marseille et à Lille. Portant un grand intérêt au patrimoine vernaculaire du Proche Orient et du bassin méditerranéen, elle a réalisé de nombreux voyages d’études au Yémen, au Sénégal, aux Comores et dans les pays du Maghreb. En dehors des publications (co-auteur d’une monographie consacré à l’architecture du Yémen du Nord) et la participation aux colloques liés à ces thématiques, elle a encadré de multiples ateliers universitaires Nord-Sud incitant les étudiants en d’architecture à collaborer sur des projets patrimoniaux. Certains ateliers ont trouvé des développements opérationnels permettant de réaliser des inventaires du patrimoine historique comme ceux réalisés au Sénégal, en Tunisie et aux ïles Comores. Depuis 2001 Suzanne Hirschi est plus spécifiquement impliquée dans la sauvegarde du patrimoine de Saint-Louis du Sénégal : pilotage de l’inventaire architectural et urbain, contribution au PSMV (cadre règlementaire de protection du site), initiation des ateliers de sensibilisation des populations au patrimoine culturel. Depuis mars 2016, elle est établie au Sénégal où elle assure la fonction d’architecte consultant dans le cadre du Projet de développement touristique de Saint-Louis et sa région (financement AFD).

 

Ouidad Tebaa

Madame Ouidad Tebaa est Professeur des Universités à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. Elle est actuellement détachée auprès de l’Agence Universitaire de la Francophonie en tant que directrice régionale en Afrique de l’Ouest après avoir occupé cette fonction en Asie-Pacifique. A ce titre, elle coordonne avec des équipes réparties dans dix pays, les projets engagés par l’Agence en faveur d’une centaine d’universités de la sous-région. Elle a dirigé pendant plusieurs années un établissement universitaire d’envergure au Maroc et a participé à de nombreux projets de recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales. Outre la publication de plusieurs ouvrages, elle s’est également impliquée dans plusieurs conseils et comités d’experts, notamment en tant que membre du Conseil d’orientation stratégique de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ou du Conseil scientifique des Umifre (Unités mixtes des Instituts français de recherche à l’étranger)- Pôle Maghreb. Depuis deux décennies, elle s’est engagée dans la défense du patrimoine, particulièrement le patrimoine culturel immatériel et a œuvré dans le cadre de nombreux dossiers, d’expertise pour l’Unesco.

 

Nadine Machikou

Née en 1978 à Bafoussam au Cameroun, Nadine Machikou est agrégée de science politique, professeure des universités et directrice du séminaire « Géopolitique de l’intégration en Afrique » depuis septembre 2012 à l’Ecole supérieur internationale de guerre de Yaoundé au Cameroun. Ses travaux portent aujourd’hui sur les expressions pratiques et symboliques de la violence, l’économie politique et morale des émotions, les politiques publiques et l’intégration communautaire en Afrique. Au travers de la transmission de savoirs, savoir-faire et savoir-être, elle a largement contribué à sensibiliser les officiers supérieurs stagiaires d’une vingtaine de pays aux enjeux, défis et perspectives des expériences et trajectoires des processus de rapprochement par le haut et par le bas en Afrique en lien avec les problématiques sécuritaires. Tant par leur historicité que leur matérialité et leur effectivité, ces processus ont été examinés et travaillés dans le cadre de la production de travaux de recherche dont elle a encadré près d’une centaine. Cette production de savoirs a parfois donné lieu à des formes éditoriales avec une diffusion plus large. Sa contribution à la formation et à la production du savoir s’est également ancrée dans l’animation scientifique de quasiment tous les colloques de l’ESIG, et dans le cadre de l’encadrement scientifique, la présentation de communications ou la modération de panels. Tout au long de ce parcours, elle affirme que l’intégration est une des pierres angulaires de la construction de sociétés africaines plus prospères, sécurisées et résilientes. La réflexivité la porte à appeler l’attention de ses stagiaires sur les contraintes de capacités, de trajectoires politiques et économiques à l'œuvre quant à la performance régionale ou sous régionale en matière d’intégration.

Son engagement au service de la formation et de la recherche s’exprime également dans le cadre de son investissement au sein du Centre d’étude et de recherche en droit international et communautaire (Université de Yaoundé II) dont elle a été directrice et dans le cadre duquel elle a souvent impliqué des stagiaires de l’ESIG. Elle est en outre co-rédactrice en chef de la revue Politique africaine et membre du comité de rédaction de la revue Global Africa. Elle a été présidente du jury d’agrégation 2019 et 2021 de la section « Section politique » au Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES). Elle est également : vice-présidente de l’Association africaine de science politique depuis mars 2021, présidente du Comité « Adhésion et participation » à l’Association internationale de Science politique, Professeure invitée à l'Université de Nanterre, de l'Université de Dauphine, de l'Institut international de la Francophonie de l'Université de Lyon, de l’Université Senghor d’Alexandrie et de l'Académie diplomatique du Vietnam ainsi que l'Université de Lomé, d'Abomey Calavi, de Kara, d'Abidjan. Ses actuelles collaborations scientifiques internationales sont ancrées dans la Bayreuth International Graduate School of African Studies où elle est membre du Cluster Excellence Africa Multiple et le "Contending Modernities Project" de l'Université Notre Dame de l'Indiana (USA).

 

Joseph Tonda

Joseph Tonda, professeur de sociologie, d’anthropologie et écrivain, à l’Université Omar Bongo de Libreville, Gabon, est auteur de : Afrodystopie. La vie dans le rêve d’Autrui, (2021, Karthala, Paris) ; L’impérialisme postcolonial. Critique de la société des éblouissements (2015, Karthala, Paris) ; Le Souverain moderne. Le corps du pouvoir en Afrique centrale (Congo, Gabon) (2005, traduit en anglais américain en 2020); La guérison divine en Afrique centrale (Congo, Gabon) (2002, Karthala, Paris), et de nombreux articles et ouvrages collectifs.  Ses domaines de recherche sont l’anthropologie et la sociologie des religions, des médecines, de la maladie, des cultes du corps, de la violence, des pouvoirs et imaginaires sociaux à l’ère du néolibéralisme. Il est l’auteur de deux romans, Chiens de foudre (épuisé) et Tuée-tuée mon amour (La Doxa, Paris, 2017). 

 

Bouchra Sidi Hida

Bouchra Sidi Hida est administrateure de programme Recherche au Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria). Elle était chercheure senior au Centre d’études et de recherche en sciences sociales (CERSS) et enseignante au département de sociologie à la Faculté des Lettres et des sciences humaines à Rabat. Titulaire de la Chaire Euroarabe en Sciences sociales et gouvernance de la Fondation Euroarabe des Hautes Études, Université de Grenade en 2010, elle est également chercheure associée à plusieurs centres de recherche (CRIEC de l’UQAM à Montréal, LPED LMI-Movida de l’Université Aix Marseille). Auteure de plusieurs articles (Ibn khaldoun vs Durkheim et la question du changement en sciences sociales, Éditions Présence africaine, 2022…) et ouvrages (Le mouvement des jeunes et les enjeux de l’information et des médias sociaux, PUE, 2018). Madame Sidi Hida a accumulé diverses expériences tant dans le domaine de la recherche (mouvements sociaux, migrations, ville et globalisation, genre…) que dans celui de la formation. Docteure de l’Université catholique de Louvain en Belgique, madame Sidi Hida est aussi membre du bureau de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) et membre du Comité scientifique de plusieurs revues scientifiques : About gender, Sociologie et sociétés.

 

Rachid Id Yassine

Rachid Id Yassine est maître de conférences à l’université Gaston Berger. Docteur de l’EHESS (Paris) et professeur invité à Sciences Po Lyon, il a aussi enseigné de 2007 à 2015 à l’université de Perpignan avant d’intervenir depuis 2015 à l’université Saint-Louis de Bruxelles. Cofondateur et directeur adjoint du Laboratoire d'analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (Laspad), il est le coordinateur de Global Africa. Sociologue et anthropologue, il est responsable du Master sciences sociales des religions et encadre également plusieurs doctorats au Centre d’études des religions (UGB, UFR CRAC). Ses travaux de recherche portent sur le religieux contemporain, la sécurité humaine, les conflits et les crimes de guerre, la démocratie et la jeunesse, le digital et l’intelligence artificielle. Consultant et expert international, membre de diverses associations scientifiques, il est éditeur et auteur de plusieurs articles, rapports et ouvrages.

 

Mame-Penda Ba 

Mame-Penda Ba est professeure agrégée en sciences politiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis - Sénégal.  Elle est membre fondatrice et directrice du Laboratoire d'analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (Laspad), secrétaire exécutive de l'African Studies Association for Africa (ASAA), rédactrice en cheffe de la revue Global Africa. Mme BA est membre de plusieurs réseaux de recherche internationaux dont le Critical Investigations on Humanitarianism in Africa (Cihablog). Ses travaux couvrent l'analyse des politiques publiques (éducation, santé, genre, décentralisation, sécurité) et la sociologie du religieux.

 

Laurent Vidal

Laurent Vidal, anthropologue, est directeur de recherche à l’IRD. Depuis près de 40 ans il travaille en Afrique (Niger, Côte d’Ivoire, Cameroun, Sénégal) sur les questions de santé (sida, paludisme, tuberculose, santé maternelle) ainsi que sur l’épistémologie des sciences sociales dans des contextes de « développement ». Il a publié une vingtaine d’ouvrages, dont 6 en son nom propre, de plus de 50 articles et autant de chapitres d’ouvrages. Il a dirigé le centre de sciences sociales de l’IRD à Abidjan au début des années 2000, puis le département de Sciences sociales de l’IRD à son Siège à Marseille. Il a aussi été membre de la commission scientifique sectorielle « Sciences humaines et sociales » de l’IRD, ainsi que du conseil scientifique de Sidaction. Il a été représentant de l’IRD au Sénégal de janvier 2015 à décembre 2018. A ce titre, il a été fait Chevalier de l’Ordre national du Lion. Il est actuellement représentant de l’Institut au Mali.

 

Thomas Mélonio 

Thomas Mélonio est directeur exécutif de l’Innovation, de la recherche et des savoirs depuis septembre 2018. Cette direction produit des travaux de recherche économique et sociale, évalue les projets financés par l’AFD, forme des cadres de pays en développement, finance des projets innovants dans le domaine de l’environnement (via le Fond Français pour l’Environnent - FFEM) et participe à la diffusion de l’innovation au sein de l’AFD. Il dirigeait auparavant le département des partenariats de l’AFD (relations et financement des ONG, collectivités territoriales, entreprises et bailleurs de fonds). De 2012 à 2017, il était conseiller adjoint puis conseiller Afrique à la Présidence de la République. Economiste de formation (HEC, Doctorat de l’IEP Paris), il a publié, au sein du département de la recherche de l’AFD, plusieurs études sur le financement de l’éducation, de l’enseignement supérieur, ou encore les migrations internationales.

 

Papa Sakho 

Le Professeur Papa Sakho est maître de conférences CAMES de géographie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il capitalise 30 ans d'expérience d’enseignement, de recherche et d’expertise sur les villes africaines. Il s’est intéressé particulièrement ces dernières années à la production urbaine par les transports et les mobilités y compris les migrations internes et internationales.

 

François Taddei 

Fondateur et président du Learning Planet Institute (anciennement CRI), François Taddei est un chercheur de renommée internationale en sciences de l'apprentissage et en biologie des systèmes évolutifs. Il dirige l'institut de recherche des défis ainsi qu'une équipe au sein de l'UMR 1284, une unité de recherche LPI-Inserm-Université de Paris. François plaide pour une collaboration à grande échelle afin de construire, avec le soutien de l'UNESCO, une planète apprenante et le développement de communautés d'apprentissage qui travaillent ensemble pour trouver des solutions durables pour les secteurs de l'éducation et de la santé ainsi que pour atteindre les objectifs du développement durable.

 

Giulia Bonacci 

Giulia Bonacci est historienne, chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) auprès de l’URMIS, Université Côte d’Azur, France. Elle travaille sur l’histoire intellectuelle et les cultures populaires qui circulent entre Afrique et diasporas depuis le 19ème siècle, le panafricanisme et le mouvement rastafari. Son livre Exodus! L’histoire du retour des Rastafariens en Ethiopie a été traduit et publié par The University of the West Indies Press (2015) et a été primé deux fois aux États-Unis (IndieFab Book of the Year Award for History et Choice Outstanding Academic Title). Responsable scientifique de plusieurs ouvrages et revues, ses derniers articles de recherche ont été publiés dans Global Africa, Esclavages & Post-esclavages, IDEAZ, TumultesNortheast African StudiesThe International Journal of African Historical StudiesVolume!, et New West Indian Guide. 

 

Olivier Dangles

Olivier Dangles est directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et actuellement directeur délégué adjoint à la Science, en charge de la science de la durabilité. Ses recherches, résolument ancrées dans une approche interdisciplinaire de science de la durabilité, portent sur la réponse de la biodiversité face aux changements globaux, à la fois dans des écosystèmes naturels et anthropisés, principalement dans les Andes tropicales. Chercheur associé dans plusieurs universités étrangères depuis 2006 (Equateur, Bolivie, USA), il est actuellement basé au Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Évolutive où il codirige un Laboratoire mixte international entre l'Équateur, la Colombie et la France. Ses travaux ont fait l'objet de plus de 200 publications scientifiques, cinq livres et de nombreuses valorisations de communication scientifique. Il a participé à divers groupes internationaux, notamment le GIEC, la conférence des parties pour le climat et la biodiversité, le Conseil international pour la science et l'ERA-Net Amérique latine et Caraïbes de l'Union européenne.

 

Mark Gaffley

Mark Gaffley is an admitted attorney with over ten years of broad start-up, in-house legal and research experience gained through leading local and international companies and think tanks including Uber, Takealot, Media24, Human Sciences Research Council. Currently, he is a Research Fellow at Research ICT Africa (RIA). Prior to RIA, Mark worked as an independent consultant undertaking law focused AI research and advisory projects. Mark holds degrees in arts and law, both from the University of Cape Town (UCT). Currently, he is reading for his PhD in jurisprudence at UCT, where his research focuses on certain ethical implications of artificial intelligence. He is a co-author of Human Rights and the Fourth Industrial Revolution in South Africa (HSRC Press, 2021).

 

Jean-Pierre Bourguignon

Mathématicien de formation, Jean-Pierre Bourguignon a fait toute sa carrière au Centre National de la Recherche Scientifique - CNRS (1969-2013). Il a enseigné à l’École polytechnique (1986-2012). Il a été directeur de l’Institut des Hautes Études Scientifiques (1994-2013). C’est un spécialiste de géométrie différentielle et des questions géométriques à l’interface de la physique théorique. Il a été président de la Société Mathématique de France (1990-1992) et de la Société Mathématique Européenne (1995-1998). Il a présidé le Conseil européen de la Recherche (2014-2019) puis par intérim (juillet 2020-août 2021). En 1987, l’Académie des Sciences de Paris lui a décerné le Prix Paul Langevin de, puis en 1997 le Prix du Rayonnement français pour les sciences physiques et mathématiques. Il est membre de l’Academia Europaea, de l’Académie royale des Sciences d’Espagne et de l’Académie des Sciences portugaise. Il a reçu plusieurs titres de docteur Honoris Causa – Keio (Japan), Nankai (China), Edinburgh (Scotland). 

 

Oumarou Malam Issa

Oumarou Malam Issa est vice-président du Comité consultatif d’éthique de la recherche en partenariat de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), après avoir été membre du comité d’éthique et de déontologie (CCDE) de 2014 à 2018. Directeur de recherche à l'IRD, il est responsable du programme Risques environnementaux et écologiques de l'Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Paris. Ses activités de recherches portent sur la variabilité des propriétés de surface du sol et leurs incidences sur le fonctionnement des agrosystèmes principalement dans la zone Sahélienne. Professeur des Universités à Reims Champagne Ardenne de 2011 à 2017, il a été membre de la Commission de Gestion de la Recherche et de ses Applications de 2012 à 2015 et Représentant de l’IRD au Niger et au Tchad de 2012 à 2018.

 

Stéphanie Dos Santos 

Stéphanie Dos Santos est sociologue et démographe à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), au sein du Laboratoire Population Environnement Développement (LPED), actuellement en poste à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle mène des recherches sur les conditions environnementales de vie des populations dans plusieurs villes ouest-africaines et, ces derniers temps, sur les vulnérabilités face aux événements climatiques extrêmes, à partir d’une approche interdisciplinaire. Elle interroge également la fabrique des chiffres, et particulièrement les mesures d’un développement soutenable. Elle a tout dernièrement été nommée conseillère scientifique sur les villes durables à l’IRD, où elle co-anime notamment la communauté de savoirs IRD sur les villes durables.

 

Seloua Luste Boulbina

Seloua Luste Boulbina est philosophe, ancienne directrice de programme au Collège international de philosophie à Paris (« La décolonisation des savoirs » 2010-2016), actuellement chercheuse (HDR) à l’université de Paris. Théoricienne de la décolonisation, elle s’intéresse aux questions coloniales et postcoloniales dans leurs dimensions politiques, intellectuelles et artistiques. À ce titre, elle a été professeure invitée à l’Université normale de Pékin (2013) et à l’université de Brasilia (2018). Elle a notamment publié Les Miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie) (Les Presses du réel, 2018), L’Afrique et ses fantômes, Écrire l’après (Présence Africaine, 2015/Indiana University Press, 2019), Les Arabes peuvent-ils parler ? (Blackjack 2011/Payot Poche 2014), Le Singe de Kafka et autres propos sur la colonie (Sens Public, 2008/Les Presses du réel 2020). Elle a dirigé de multiples ouvrages dont, en Algérie, Dix penseurs africains par eux-mêmes (Chihab Editions, 2016). 

 

Walter D. Mignolo 

Walter D Mignolo is William H. Wannamaker Distinguished Professor of Romance Studies and Professor of Literature, at Duke University. He received his Ph.D. from the Ecole des Hautes Etudes, Paris.  He has published extensively on semiotics and literary theory, and has in the past years been working on different aspects of the modern/colonial world and exploring concepts such as global coloniality, the geopolitics of knowledge, transmodernity, border thinking, and pluriversality. His publications on these topics include:  The Darker Side of the Renaissance: Literacy, Territoriality, Colonization (1995, the Katherine Singer Kovacs prize from the Modern Languages Association) and The Idea of Latin America, 2005) (Frantz Fanon Prize by the Caribbean; Local Histories/Global Designs: Coloniality, Subaltern Knowledges and Border Thinking 2000). Co-author with Catherine Walsh of On Decoloniality: Concepts, Analytics, Praxis (2018) and The Politics of Decolonial Investigations (2021). He is editor and co-editor of Capitalismo y geopolítica del conocimiento: El eurocentrismo y la filosofía de la liberación en el debate intelectual contemporanáneo (2000) and The Americas: Loci of Enunciations and Imaginary Constructions (1994-95). His works have been translated into Mandarin, Korean, Russian, Estonian, Polish, Spanish, French, German, Portuguese, Swedish, Rumanian, Italian and Turkish.

 

Philippe Cury

Écologue marin à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Philippe Cury est directeur de recherche de classe exceptionnelle (UMR Marbec, Montpellier Université, CNRS, IRD, IFREMER). Il est président du Conseil scientifique de l’Institut océanographique de Monaco. Il a publié plus de 150 articles dans les principales revues internationales (Science, PNAS, TREE, Ecology Letters…) et produit 21 livres ou chapitres de livres. Il a reçu plusieurs distinctions parmi lesquelles, le Prix scientifique national Philip Morris obtenu en 1991 (Life Science Prize), la médaille d’océanographie française obtenue en 1995 du comité scientifique du Musée d’océanographie de Monaco, la médaille Gilchrist obtenue en 2002 (South African Marine Award) et le Trophée 2012 pour la meilleure réalisation scientifique à l’Ifremer, la réalisation scientifique de l’IRD en 2013 et le Prix Tregouboff de l’Académie des sciences en 2014, Paris. Il est chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’Ordre Saint-Charles de Monaco. Il est notamment l’auteur de Une mer sans poissons publié par Calmann-Levy et traduit en japonais, chinois et catalan en 2008, et de Mange tes méduses, publié par Odile Jacob avec Daniel Pauly en 2013 et traduit en anglais en 2021 sous le titre Obstinate Nature.

 

Adomako Ampofo

University of Ghana (UG), and president of the African Studies Association, Africa.  Her work examines questions of identity and power—within families, political and religious spaces, the knowledge industry, and popular culture. She is an honorary Professor at the Centre for African Studies at the University of Birmingham; a Fellow of the Ghana Academy of Arts and Sciences; Editor-in-Chief, Contemporary Journal of African Studies and Co-Editor, Critical Investigations into Humanitarianism in Africa blog.  Her recent book co-edited with Josephine Beoku-Betts is titled Producing Inclusive Feminist Knowledge: Positionalities and Discourses in the Global South (Bingley: Emerald Publishing 2021). She is co-producer of the film, When Women Speak, about Women’s activism in Ghana (directed by Aseye Tamakloe). 

 

Godwin R. Murunga

Dr. Godwin R. Murunga is the 7th Executive Secretary of the Council for the Development of Social Science Research in Africa (CODESRIA). He is also a Senior Research Fellow at the Institute for Development Studies, University of Nairobi serving at CODESRIA on leave of absence. He is the immediate former Director of the African Leadership Centre (ALC) in Nairobi, a Centre launched in 2010 as a joint initiative of King's College London and University of Nairobi. Dr. Murunga served at the ALC from 2010 to 2016 initially as Deputy Director and as a Trustee of the ALC Trust. He was a Visiting Professor, Global Institutes at King’s College London from 2013 to 2016. Previously, from 2006 to 2011, Dr. Murunga served as a member of the CODESRIA Executive Committee. He holds a BA and MA from Kenyatta University, Nairobi and a MA and Ph.D. in history from Northwestern University in Evanston, Illinois, USA

 

Mamadou Diouf

Mamadou Diouf enseigne les études africaines et l'histoire à l'Université de Columbia (New York, États Unis). Il est Leitner Family Professor d'études africaines (Middle Eastern, Southern Asian and African Studies Department, MESAAS) et d'histoire (Department of History) et ancien chef du département de MESAAS (2016-2020). Il a précédemment travaillé à l'Université du Michigan, Ann Arbor (2000-2007), au Codesria (1991-1999) et à l'Université Cheikh Anta Diop (1982-1999), au Sénégal. Ses publications les plus récentes incluent les livres suivants : Déborder la Négritude. Arts, politique et sociétiés à Dakar (avec Maureen Murphy, 2020) ; Tolerance, Democracy and the Sufis in Senegal (2013); Rhythms of the Afro-Atlantic: Rituals and Remembrances, (with I. Nwankwo, 2010) and New Perspectives on Islam in Senegal: Conversion, Migration, Wealth, Power and Femininity (with Mara Leichtman, 2009).  Le professeur Diouf prépare actuellement l'exposition "Léopold Sédar Senghor et la réinvention de l'universel" avec Sarah Frioux-Salgas et Sarah Lignier pour le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris (2023). Le professeur Diouf est, depuis 2011, membre du conseil d'administration du Social Science Research Council (SSRC) qu'il a présidé jusqu'en 2020. Il préside depuis 2020 son comité exécutif. Il est également président du Conseil scientifique du Réseau Français des Instituts d'Études Avancées (RFIEA)/French Network of Advanced Studies Institute.

 

Ebrima Sall

Ebrima Sall is the immediate past Executive Secretary of the Council for the Development of Social Science Research in Africa, CODESRIA, Africa's leading social research council that was ranked top think tank of Sub-Saharan Africa in the 2016 Goto-Global Think Tanks Report of the University of Pennsylvania. Prior to becoming the Executive Secretary (April 2009 to June 2017), he was a Senior Programme Officer and Head of Research at CODESRIA for five years (2004-2009). He has also held senior positions in other institutions, including as Managing Director of the Center for the Promotion of Village Savings and Credit Associations (VISACA) in BrikamaBa (Gambia), which was then under the Gambian Ministry of Agriculture (1992-1994); and Senior Research Fellow and Programme Coordinator at the Nordic Africa Institute in Uppsala, Sweden (2001-2004). He taught as an adjunct professor at the political science department of Gaston Berger University, in Saint-Louis, Senegal, from 1996 to 2000. In 1992, he was promoted to the rank of ‘Maitre de Conferences’ (Associate Professor) in ‘sociology-demography’, by the National Commission of Universities of France. He holds a ‘Maitrise’ (MA) degree in Economic and Social Administration from the University of Grenoble in France, a Diplome d’Etudes Approfondies (DEA) in the Socio-economics of development, and a doctorate in sociology from University of Paris I-Pantheon-Sorbonne. He was a post-doctoral fellow of Yale University's Program in Agrarian Studies in 1997-98, and is currently a Senior Research Fellow of the Center for African Studies, Harvard University. Ebrima is the (co-)author/editor of several publications on higher education, academic freedom, the social sciences, social movements, citizenship, governance, and post-conflict transitions in Africa. He is a citizen of The Gambia.

 

Adebayo Olukoshi

Adebayo Olukoshi is the immediate past Director for Africa and West Asia at International IDEA. He has previously served as the Director of the UN African Institute for Economic Development and Planning, Interim Director of the African Governance Institute, and Executive Secretary of CODESRIA. His research interests over the years have centered on the political economy of African development, a field in which he has published extensively.

 

Cheikh BA

Cheikh BA est maître de conférences assimilé en géographie humaine/aménagement à l’Institut de gouvernance territoriale et du développement local de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. Ses intérêts de recherche se situent à l’intersection de la géographie environnementale, de l’écologie politique, des études sur la gouvernementalité et des études sur la science et la technologie. Il a mené des recherches approfondies sur la gouvernance des crises environnementales et des risques climatiques en relation avec les inondations du bassin du fleuve Sénégal, analysant le rôle de différentes formes de connaissances environnementales locales et situées dans l’émergence de pratiques de résilience endogènes. Cheikh Ba continue également à travailler comme chercheur à l’Institut de recherche sociale et économique (WiSER) de l’Université de Witwatersrand (Johannesburg, Afrique du Sud). Il est membre du projet Sahel/Sahara/Mediterrean Cluster of Regions 2050, dirigé par Achille Mbembe, où il s’intéresse à l’écologie des savoirs sur les plans d’eau sahéliens. Il s’intéresse aux notions locales de justice environnementale, à la décolonisation des connaissances environnementales et à l’histoire écologique de la gouvernance territoriale en Afrique de l’Ouest.

 

Felwine Sarr

Felwine Sarr est un écrivain et universitaire sénégalais. Il est Anne-Marie Bryan Distinguished Professeur d’études Romanes à l’Université de Duke en Caroline du Nord après avoir enseigné à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal où il est professeur titulaire des Universités et agrégé en économie. Ses travaux académiques portent sur l’écologie des savoirs, la philosophie contemporaine africaine, les politiques économiques, l’épistémologie, l’anthropologie économique et l’histoire des idées religieuses. Il a publié à ce jour, Dahij (Gallimard 2009), 105 Rue Carnot (Mémoire d’Encrier 2011), Méditations Africaines (Mémoire d’Encrier 2012) Afrotopia (Philippe Rey 2016), Ishindenshin (Mémoire d’Encrier 2017), Habiter le Monde (Mémoire d’Encrier 2017), Ecrire l’Afrique-monde (ouvrage collectif codirigé avec Achille Mbembé, Philippe Rey 2017), Restituer le patrimoine Africain (Philippe Rey/Seuil) avec Benedicte Savoy et Politique des Temps (codirigé avec Achille Mbembé, Philippe Rey 2019), La Saveur des derniers mètres (Philippe Rey 2021), Traces (Actes Sud, 2021),l’Économie à venir (Les liens qui Libèrent, 2021) avec Gaël Giraud et Les Lieux qu’Habitent mes Rêves (Gallimard, 2022)












 

 

 

Personnes connectées : 3 Flux RSS | Vie privée
Chargement...